De Violette à Simone

Correspondances


Adaptation de correspondances :
Violette Leduc à Simone de Beauvoir
Et de Simone de Beauvoir à Nelson Algren


SIMONE DE BEAUVOIR ( 1908 -1986)
LETTRES A NELSON ALGREN UN AMOUR TRANSATLANTIQUE 1947-1964

Au sortir du confinement dû à la guerre, Simone de Beauvoir découvre avec enthousiasme l’Amérique, jusque-là mythique, et une brûlante passion pour Nelson Algren. Un reportage sur la vie littéraire, intellectuelle et politique de ces années sur Sartre et son clan, avec leurs mésaventures, leurs amours, racontées avec humour, un humour parfois féroce. Sur sa vie quotidienne en France. Pendant que naissent « Le deuxième sexe » « Les mandarins » « mémoire d’une fille rangée »Simone de Beauvoir nous livre une autre image , celle d’une femme amoureuse.


VIOLETTE LEDUC (1907 -1972)
CORRESPONDANCE 1945-1972

Tout ce qui relevait de l’intime enchantait Violette Leduc « je ne résiste pas au besoin de me confier ». Dans son testament littéraire, elle confiait à son ange gardien et tutélaire Simone de Beauvoir « le soin de veiller au respect de son œuvre et de prendre toutes les décisions concernant la publication des textes inédits et des correspondances ». Ces lettres témoignent de la passion sans réciprocité pour Simone de Beauvoir, elles disent également la descente dans l’enfer, de la paranoïa qui frappe Violette Leduc. Parole de l’intime, arme de séduction, espaces d’écriture libre, ces lettres disent les amours condamnés. Violette vouera à Simone une passion démesurée, envahissante, de l’ordre de l’idolâtrie, qui ne se démentira jamais. Tout semble séparer ces deux femmes d’exception : leur origine sociale, leur apparence physique, leur tempérament, leurs parcours d’écrivain, leur écriture enfin. Mais cette relation va justement se bâtir sur ces différences. Les premières années, Simone de Beauvoir est sinon fascinée, du moins touchée par la singularité du personnage, par cette femme qui ne fait mystère ni de ses penchants amoureux ni de ses trafics et mène une vie, somme toute pour l’époque, assez anticonformiste.